Morgane Le Fay : le bilan des 100 premiers jours à la tête de l'APR
- bureaudessonges
- 5 mars 2017
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La nouvelle directrice de l'Agence de Protection des Rêveurs, désignée au début de l'automne, est entrée en fonctions le 25 novembre 2016 dans un contexte tendu après la démission de sa prédécesseure Irène Adler.
100 jours et une catastrophe humanitaire plus tard, l'heure est au premier bilan de la direction Le Fay.
En ce 05 Mars 2017, la directrice a procédé à la remise symbolique à Hedwige des Neiges, du rapport détaillé des mesures entreprises sous sa gouvernance. Ce rapport revient sur les 172 mesures prioritaires annoncées lors de son discours de politique générale devant les membres du Conseil Restreint, qui devaient contribuer à l’amélioration du climat économique, social et politique du monde Egrégor.
Au cours de cette cérémonie qui a réuni l’ensemble des membres du Conseil Restreint et certains hauts cadres de l’administration, Morgane Le Fay a indiqué que sur les 172 mesures prioritaires retenues, seules 36 ont été effectivement mises en œuvre, tandis que 120 sont en cours de réalisation et 16 sont en suspend.
Par ailleurs, la nouvelle directrice de l’APR soutient sans toutefois convaincre que le taux global d’exécution des projets fléchés dans les 100 jours avoisine les 60%, notamment en matière d’humanitaire, d’économie, de protection des rêveurs …
Elle a justifié ce faible taux d’exécution de ces mesures par « des raisons liées à la gestion prioritaire des zones de crises ou en raison de l’indisponibilité de ressources budgétaires ». Un optimisme qui malheureusement ne cadre pas avec la réalité sur le terrain.
Sur le plan administratif par exemple, malgré la modernisation des moyens de communication, il reste très difficile d’obtenir des informations concrètes sur l’évolution de la gestion de la catastrophe d'Ember.
En outre la création de nouvelles contributions de songes auxquelles serait assujettis tout Egrégor pour la protection des cités souterraines et le développement des forces de surveillances montre de manière claire que ces 100 jours n’ont été mis à profit que pour trouver des ressources supplémentaires alors que l’APR n’a pas daigné répondre préalablement aux questions de ses semblables qui ne réclament qu’un discours transparent sur les derniers incidents.
Sur le plan social et politique, le climat de tension montre que les solutions ne sont pas encore trouvées. La solidarité et la gestion commune des crises entre l’Agence et le Bureau semblent être toujours d’actualité mais de nombreux ajustements restent à accomplir pour définir les rôles de chacun en cas de crise.
En conclusion on peut noter que malgré l’abandon brutal de son poste par Irène Adler sa remplaçante tente de redresser la barre et de gérer au mieux une situation qui la dépasse visiblement. L’avenir nous dira si elle a l’acabit nécessaire à la gestion d’une organisation aussi importante.
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